15.06
2017 Bons plans et conseils

On apprend à lire, écrire, conduire et même skier. Alors pourquoi ne pas prendre des cours de vélo ?! Si cela peut faire sourire, rouler sur les routes et sentiers de  montagne nécessite une bonne maîtrise de son biclou, en montées mais surtout en descentes. Pour tout savoir de l’apprentissage du deux-roues, suivez-nous !

PUBLICITE
Lorsque l’on va à la montagne et que l’on débute le ski, le premier réflexe est de faire appel à un moniteur. Pour apprendre les techniques bien sûr, mais aussi pour prendre confiance, réduire la peur de la descente et gagner de la vitesse en toute sécurité.
 
En montagne, prendre un cours pour rouler à VTT sur les sentiers semble moins évident, moins populaire. Et pourtant, descendre une pente caillouteuse et escarpée, comme porter son VTT en montée nécessite quelques conseils de base pour s’en sortir et se faire plaisir. « Le vélo en montagne, et notamment le VTT de descente s’apprennent également, de la même façon que le ski, commente Julien Rebuffet, directeur MCF. Cela devrait même être un passage obligatoire ».
 
L’association qui compte 60 écoles à travers toute la France est la référence de l’apprentissage du vélo en montagne. Les plus petits débutent entre trois et quatre ans, et valident leur maîtrise du deux-roues comme au ski. Pas de flocons, ici on grimpe les niveaux en devenant « biker 1 / 2 / 3 ». Ludique et malin, l’apprentissage par un professionnel rassure les parents et valorise les mini-cyclistes sur tous les terrains.
Côté ados et adultes, faire appel à un moniteur MCF permet soit d’apprendre à rouler en descente, soit de se perfectionner si l’on se sent déjà bien à l’aise. L’objectif est que  « le plaisir passe par la maîtrise » affirme Julien Rebuffet.
 
 
Cela est encore plus vrai aujourd’hui avec la révolution du VTT électrique en montagne. Dévaler des sentiers à toute vitesse et remonter sans efforts ou presque, s’adresse désormais à tous, peu importe sa condition physique et/ou son niveau en VTT. « L’assistance électrique permet de remettre tout le monde en selle, c’est une évolution majeure dans le monde des loisirs et de l’outdoor ». Attention cependant à ne pas confondre accessibilité et facilité technique. « Manier un VTTAE n’est pas si simple, surtout en descente. L’association du poids de la batterie et du cycliste est conséquente, la vitesse accentuée et la perte de contrôle peut arriver plus rapidement. Nous sommes là pour prévenir les risques, accompagner à la prise en main. » On l’aura compris, un VTTAE, ça s’apprend !
 
 
Et quid de grimper son premier col sur un vélo de route électrique ? « Aujourd’hui, le vélo de route à assistance est plutôt réservée pour de l’itinérance et en mode VTC. Mais demain sera tout autre : chacun pourra gravir le Galibier ou encore les 21 lacets de l’Alpe d’Huez. » Les cyclistes aguerris pourront ainsi embarquer dans leurs roues, leurs accompagnants propulsés par un peu d’électricité et non plus par le gasoil de la voiture. « Une pratique du vélo sur route tout public, moins élitiste aussi. »
 
Alors prêt à passer à prendre votre premier cours ?
 
Crédit photo : F-Corsi / MCF
0 commentaires
2 votes

Suivez-nous sur les réseaux sociaux et recevez nos newsletters