05.02
2016 Nature et découverte

Même en vacances aux sports d'hiver, il est possible d'avoir une conduite soucieuse de la préservation du milieu montagnard. Quelques comportements faciles à suivre pour toute la famille. Objectif, réduire son empreinte écologique !

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Limitez l'utilisation de la voiture

En montagne, le transport génère 60% des émissions de CO2. Alors, pour rejoindre votre destination vacances, pourquoi ne pas privilégier les transports en commun ? Le train arrive au pied de nombreuses stations, accessibles ensuite en bus. Pour Super-Besse, par exemple, comptez 3h45 via Clermont-Ferrand depuis Paris. Pour rejoindre Monts-Jura depuis la capitale, le voyage dure 4h, en empruntant le TGV Paris-Bellegarde, puis une navette pour parcourir les derniers kilomètres. Pour aller skier à Montgenèvre, destination TGV à part entière, il faut 5 h22 (3h22 depuis Lyon), navette comprise, depuis la gare d'Oulx en Italie, terminus du train à grande vitesse. Du côté des Pyrénées, TER au départ de Toulouse pour AX 3Domaines (2h), le Grand Tourmalet ou encore Saint-Lary (2h21). Pour les skieurs à la journée, la formule Skirail permet d'obtenir 50% de reduction sur le trajet, et 30% sur le tarif du forfait de ski.

Co-voiturez !

Le covoiturage permet de diminuer le nombre de véhicules sur les routes et en plus, il vous fait faire des économies ! Les stations encouragent ce mode de transport doux. Le Sauze bénéficie du site de co-voiturage interne à la vallée de l'Ubaye et de l'aménagement d'une aire dédiée en pied de station. A Serre-Chevalier Valley, une trentaine d'arrêts J'aime le co-voiturage ont été mis en place.  Certaines destinations récompensent ceux qui le pratiquent. Cest le cas d'Arêches-Beaufort, avec son offre Skiez éco, pour le ski à la journée. Un tarif dégressif est ainsi pratiqué en fonction du nombre d'occupants dans un véhicule. Idem à La Plagne avec la formule Plagne Auto Ski. Dans les deux cas, les forfaits s'achètent sur une borne en vallée et se règlent en un seul paiement.

Sur place, optez pour la mobilité douce

Une fois arrivée à destination, déplacez-vous en navettes intra-station. Elles sont souvent gratuites, comme à Auron, à Valmeinier, aux Houches ou encore aux 2Alpes qui disposent dans leur flotte d'un véhicule hybride. Chez leur voisine de l'Alpe d'Huez, l'un de ces bus est 100% électrique. Aux Saisies, la station s'est équipée de deux bus électriques. A la clé, 25 tonnes d'émission de CO2 en moins. Aussois mise sur le covoiturage spontané (ou auto-stop organisé), avec Rézo Pouce, qui compte une quarantaine d'arrêts sur le territoire de la Haute-Maurienne Vanoise. A Valberg, l'éco-mobilité est en pointe ! La station propose 10 voitures électriques en autopartage. Ces Twizy de Renault sont équipées de pneus neige et de portes-skis. L'an dernier, 145 abonnements (20€ la journée, 60€ la semaine) ont été souscrits et 10 000 kilomètres parcourus sans émettre aucune émission.

Dites stop aux déchets !

Le tri sélectif n'est pas réservé qu'aux villes. Aux Carroz, une vingtaine de points de collecte existent, en plus d'une déchetterie. Aux Gets, on en dénombre plus d'une trentaine. Idem à La Rosière, où les moloks sont répartis dans toute la station. A l'office de tourisme de Valberg,  présence d'un point de collecte pour les bouchons, les piles et batteries, les cartouches d'encre, les stylos ! A Valmeinier, les fumeurs pourront récupérer des cendriers de poche et à Saint-Lary, utiliser des cendriers géants, pour faire la chasse aux mégots de cigarette, bourrés de substances nocives. A La Rosière, des boîtes permettent aussi de récupérer les forfaits en vue de leur recyclage. Pour adopter les bons éco-gestes, participez en famille aux ateliers éducatifs et ludiques organisés presque partout !

En hors-piste, respecter les zones de quiétude

Adeptes du freeski, du ski de rando ou de la raquette hors des sentiers battus ? Alors soyez vigilants à l'égard de la faune locale. Certains itinéraires traversent des sites d'hivernage du trétras-lyre. S'il n'est pas une espèce protégée, le coq des bruyères est un bio-indicateur important. En hiver, il ne sort de son igloo de poudreuse que pour s'alimenter de façon frugale. Dérangé et stressé par le passage des skieurs, il s'épuise et devient une proie facile pour ses prédateurs. A Val d'Isère, aux 7Laux ou encore au Devoluy, des zones de quiétude ont été identifiées. Une signalétique à proximité permet d'opter pour des passages alternatifs. 

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