22.06
2016 Nature et découverte

Ils utilisent les végétaux de montagne, à l’étonnante vitalité, pour concocter des cosmétiques, des remèdes, des repas aux saveurs inédites… Portraits de femmes et d’hommes qui ont un rapport privilégié avec les plantes d’altitude.

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Je réunis la beauté des plantes et la connaissance de leurs vertus pour nous maintenir en bonne santé”, lance Anne-Marie Pujol, botaniste, phytothérapeute et conseillère en élixirs floraux à Font-Romeu. Passionnée par les plantes depuis son enfance, elle fait des études de biologie végétale, puis travaille dans des herboristeries, avant de monter sa propre activité indépendante. Depuis une vingtaine d’années, elle donne des conférences sur les plantes médicinales et les élixirs floraux ; organise des sorties de découverte sur les plantes thérapeutiques et culinaires ; anime des ateliers de cosmétique, pour apprendre à fabriquer ses propres produits de beauté naturels. “J’ai des activités très variées, mais toujours à partir des plantes”, résume-t-elle.
Sa plante fétiche : l’ortie. Pour sa saveur en cuisine (soupe, tourte…) et ses propriétés médicinales (reminéralisation, circulation, diurétique…).
 

Installée à la ferme de la Palfichade, à Chambon-sur-Lac (près du Mont-Dore, Puy-de-Dôme) depuis une vingtaine d’années, Brigitte Beernaert se définit comme “la gardienne des simples et des lieux”. Sur son terrain de 12 hectares au cœur du massif Central, elle cueille à la fois les plantes sauvages et celles qu’elle cultive. “J’ai un rapport étroit avec la nature, vivre avec et par les plantes me paraissait une évidence”. Elle propose des séjours avec hébergement sur place, reconnaissance des plantes, fabrication de potions et de repas à base de légumes sauvages.
Son conseil aux randonneurs : une macération d’un petit morceau de racine de gentiane dans de l’eau froide désaltère bien lors des randos en montagne.
 

Grégory Dieu cuisine dans un alpage au-dessus de La Clusaz, au chalet de Paccaly, à 1 500 mètres d’altitude, accessible en un quart d’heure de marche depuis le hameau des Confins. La spécialité du chalet : l’utilisation culinaire des fleurs et des plantes de montagne, que Grégory et sa collègue Astrid Marty ramassent aux alentours. Les pétales de bleuet décorent et parfument les salades, l’ail des ours se transforme en pesto, la menthe sauvage aromatise le gaspacho…
Le conseil de Grégory : les fleurs de thym crues hachées embaument les salades.

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