18.07
2016 Nature et découverte

Taquiner truites farios, ombles chevaliers et autres saumons de fontaine, ça vous tente ? Au-delà de l’exercice, la pêche en montagne est aussi prétexte à de belles randonnées pédestres pour se poser au bord de magnifiques lacs ou torrents aux eaux cristallines.

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Du lac Pavin, près de Super Besse aux lacs de Plan d’Amont et Plan d’Aval à Aussois, en passant par la rivière Valserine, longue de 47 km (Monts Jura) ou par les nombreux lacs autour des Angles (Balcère, Matemale, Aude, Camporeills…), les sites de pêche de nos massifs montagneux sont légion. Certains sont accessibles en voiture ou via les remontées mécaniques : lac Besson à l’Alpe d’Huez ou la retenue collinaire à Valberg. D’autres s’atteignent après une randonnée pouvant aller de quelques minutes à deux ou trois heures de marche, comme par exemple le lac Bleu à La Tania ou les lacs Blanc et Bramant depuis le col de la Croix de Fer à Saint-Sorlin-d’Arves. « Le plaisir de la pêche en montagne, c’est d’abord de se trouver dans un cadre magnifique. On est dans la nature à l’état brut. On va souvent dans un lac davantage pour le côté rando que pour la pêche en elle-même, qui est la cerise sur le gâteau », estime Philippe Crouzet, animateur –guide de pêche en Isère, pour le compte de la Fédération française de pêche.

Si le caractère cristallin de l’eau des lacs de montagne est un véritable bonheur pour les yeux, il peut aussi rendre la pêche plus compliquée. « Les poissons se débrouillent pour ne pas être vus : ils sont plutôt au milieu du lac que vers les bords, nagent en profondeur plutôt qu’en surface et sont moins actifs lorsque le soleil est au plus haut… C’est donc une pêche plutôt fine, où la discrétion est primordiale. Il faut avoir de quoi lancer au loin, et privilégier le matin ou le soir », conseille le guide de pêche. Vous l’aurez compris, la pêche en lac de montagne est un peu plus compliquée qu’en plaine. Les néophytes peuvent néanmoins découvrir la pêche lors de leur séjour en station. Comme à Morzine, où un initiateur fédéral propose des stages d’observation et d’initiation à la pêche à la mouche gratuits et ouverts à tous, en juillet et août.

Vous êtes déjà pêcheur et recherchez une pêche plus sportive ?

Rendez-vous à Morillon, où le torrent du Giffre propose un parcours de 27 km, classé en première catégorie et comptant parmi les plus beaux et les plus vastes en milieux montagnard.

Quid de la réglementation ?

Elle ne diffère pas de la pêche en plaine. La carte de pêche est obligatoire. Il en existe de trois types : découverte (pour une journée, à partir de 6 €), vacances (valable 15 jours, elle coûte environ 30 €) ou annuelle (autour de 80 € pour les adultes, sachant qu’il y a aussi des cartes spécifiques pour les moins de 12 ans et pour les 12-18 ans).

Quels poissons pêcher ?

Les truites farios et les truites arcs-en-ciel sont les poissons stars des lacs de montagne. Les ombles chevaliers sont aussi assez répandus. Il y a également des saumons de fontaine ou des vérons. Et bien sûrs, quelques carnassiers (perche, brochet) ou des cyprinidés (gardon, tanche, carpe), comme sur le lac de Lispach ou sur la tourbière lacustre, à La Bresse.

©Actumontagne

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