31.05
2018
Style
Née en Corée du Sud en 1970, Ji-Young s’adonne très tôt à l’art du dessin, en reproduisant les illustrations qu’elle voit dans les livres. "Mes frères et ma sœur lisaient, alors que je ne savais pas encore écrire, je dessinais les images de leurs ouvrages."
De retour d’un voyage en Europe, son père lui offre alors des livres et diapositives sur les musées occidentaux. Une révélation, qui la pousse quelques années plus tard à entreprendre des études en art.
La Savoie et la Haute-Savoie profitent d’une situation géographique idéale pour visiter la France, les pays limitrophes comme l'Italie et surtout découvrir les Alpes qui m'étaient familières grâce à une série télévisée de mon enfance.
- L’hiver j’affectionne particulièrement les journées nuageuses où se mêlent subtilement les montagnes et les nuages qui me donnent de façon perpétuelle de nouvelles impressions.
- Au printemps je suis touchée par la renaissance des couleurs qui émergent progressivement des paysages «terre d’ombre» qu’a laissé derrière lui l’hiver.
- L’été, les formes des massifs Alpins avec leurs roches et végétation qui ne cessent d’évoluer à chaque rayon de lumière semblent m’offrir de façon intarissable les prétextes de nouvelles interprétations et créations.
- L’automne, quand sous mes pas les feuilles semblent crépiter, et que la nature se pare de couleurs pourpres et mordorées, par leurs couleurs chatoyantes, un paysage, une feuille, des arbres... peuvent devenir les sujets de nouveaux travaux.
« Je ne cherche pas à faire une représentation naturaliste de ce que je vois, mais m'efforce d'aller à l'essentiel afin de traduire en image une attitude de contemplation de la nature pour livrer aux regardeurs des espaces picturaux épurés et apaisants. »
Retrouvez les oeuvres de Ji-Young exposées au Muséum de Nancy jusqu'au 30 septembre