05.01
2018 Activités

Cet hiver, le trail gagne du terrain en station pour des versions blanches et fun. Le calendrier des épreuves de course à pied sur neige ne désemplit pas et les coureurs, habitués ou novices, se font de plus en plus nombreux. Pourquoi courir sur la neige ? Comment ? Et quelles épreuves choisir ? Réponses !

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Courir sur la neige ? Quelle idée folle ! Mais quelle belle idée aussi ! Pour poursuivre sa passion de la course à pied toute l’année ou pour s’initier au running version ludique et tout terrain, on mouille le maillot oui, et les baskets aussi ! Zoom sur la folie du trail blanc en montagne.
 

Courir sur la neige. Pour qui ?

Les accros au running
Il y a ceux pour qui la course à pied est un équilibre. Une activité indispensable à leur bon fonctionnement. Ceux, qui au bout de 5 jours sans avoir chaussé les baskets, se sentent crispés, tendus, stressés. Pour ceux-là, conjuguer vacances à la montagne et poursuite de la course à pied semble une évidence. Une nécessité même. Alors, au lieu de courir sur le tapis de la salle de sport de la résidence ou de l’hôtel, les sentiers créés par les stations, représentent une véritable réponse. Sentir la neige crisser sous les baskets, respirer le bon air des montagnes, se sentir libre au milieu des grands espaces devient un vrai bonheur, une source de bien-être unique et inédite.
 
Les curieux qui aiment bouger
Si la course à pied peut représenter pour beaucoup une activité ingrate et difficile, autant dire que la pratiquer sur la neige devient encore plus inconcevable. Pour tenter l’aventure trail blanc, mieux vaut donc déjà aimer bouger, être dans la neige et avoir envie de relever des défis insolites. Nul besoin de maîtriser une quelconque technique de course, de posséder un équipement haut-de-gamme, ou de s’entraîner des mois avant : les distances sont accessibles, les chemins ludiques, l’esprit plutôt festif et il suffit d’avoir au minimum, une paire de baskets.
 

Courir sur la neige. Pourquoi ?

Un terrain de jeu inédit
Pour le fun ! Ce n’est pas tous les jours que l’on court sur un terrain qui change au fil des pas : neige tassée pour expérimenter une nouvelle foulée, poudreuse ou l’on s’enfonce gaiement, descentes où l’on se laisse glisser en douceur et montées où l’on reprend un peu de chaleur.
 
Le plein de globules
Mélangez les deux rengaines « le sport c’est la santé » avec « le bon air de la montagne » et vous obtenez un cocktail 100% gagnant ! L’altitude provoque une augmentation des globules dans le sang, liée à la raréfaction de l’oxygène. Conséquence : si on ne ressentira que de l’essoufflement en courant en altitude, le bénéfice se notera une fois en vallée. Les globules venus en plus grand nombre dans les poumons pour capter le peu d’oxygène présent en altitude, vont en effet servir à brûler plus d’énergie et à accroître les performances, lors des entraînements. Un effet dopant extraordinaire et... naturel !
 
La beauté des paysages
N’y-a-t-il pas mieux que sortir de la piste du stade et des pots d’échappement de la ville pour respirer à pleines narines l’air pur de la montagne ? On en prend plein les poumons mais aussi plein les yeux en suivant les reliefs et les sommets qui s’étendent à l’horizon ; en empruntant des sentiers boisés à la découverte d’une faune secrète. Seuls le bruit de notre souffle et les empreintes de nos pas laissées sur la neige témoignent de notre passage. Un univers calme et feutré dans lequel on court à pas de velours.
 

Courir sur la neige. Comment ?

Le bon équipement
De manière basique, une paire de baskets de trails pourrait suffire. Cependant, pour être à l’aise dans ses foulées et bien protégé du froid comme de l’humidité, un équipement adapté est conseillé :
  • Pantalon / collant de course à pied adapté à l’hiver (intérieur polaire / extérieur déperlant)
  • Le principe 3 couches pour le haut du corps : un tee-shirt technique et respirant, une seconde couche chaude et une veste imperméable et coupe-vent
  • Des gants fins et imperméables
On peut rajouter un bandeau pour maintenir la chaleur au niveau de la tête, un porte-bidon pour s’hydrater (s’il on transpire moins, il faut tout de même continuer à boire) et une frontale obligatoire s'il s'agit de trail nocturne. On peut éventuellement fixer des chaînes à neige sous la semelle de ses chaussures afin de limiter les glissades.
 
Le bon co-équipier
S'inscrire à un trail blanc, c'est l’occasion d'embarquer un complice sur la ligne de départ ! Ami, conjoint, collègue… Un bon moyen de vivre une aventure sportive inédite et d’apprendre à s’entraider lors des descentes glissantes comme des montées éreintantes. Le plus ? Des souvenirs partagés et peut-être la naissance d'une passion commune !
 

 
 
 
Crédit photo : Istock Photos - OT Montgenèvre - OT Les 2 Alpes
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