22.03
2012
Activités
Pour le skieur confirmé, lire la carte d’une station de ski, emprunter un TSD ou ne pas se risquer sur une piste rouge, fait sens. Pour les autres, les skieurs novices ou occasionnels, France Montagnes propose de réviser ses connaissances pour profiter pleinement des informations sur le domaine skiable.
Premiers contacts avec une carte de station
Toutes les stations de ski proposent des cartes des domaines skiables (ou plan des pistes). Elles sont très claires et faciles à lire car contrairement aux cartes IGN, elles matérialisent les reliefs et simulent la 3D. On identifie donc immédiatement les sommets, les pentes, les fonds de vallées d’où partent les remontées mécaniques. Elles comprennent des parties plus foncées représentant les faces exposées au nord qui prennent moins le soleil (la neige reste donc de qualité car très froide). Ensuite, apparaissent d’autres informations. On repère les remontées mécaniques indiquées par des traits rectilignes, généralement noirs. Le nom de la remontée est stipulé sur le trait ; sa qualité (télésiège, téléphérique…) est, quant à elle, affichée sous forme de pictogramme. Une fois ces informations repérées, on peut entrer dans le détail des pistes dont la physionomie (elles suivent le relief et donc, serpentent) et la difficulté sont aussi clairement détaillées. On appréhende donc d‘un simple coup d’œil les pistes les plus ardues de la station et celles qui sont en accord avec son niveau.
Les codes couleurs des pistes, une information primordiale
Afin de donner une indication de difficulté des pistes de ski alpin, les stations se sont entendues sur un code de quatre couleurs. Les zones pour les débutants et les skieurs peu sûrs d’eux sont indiquées en vert, elles ne présentent pas de difficultés majeures. Toujours très faciles, les pistes bleues sont cependant un peu plus raides, avec parfois quelques ruptures de terrain marquées. La piste rouge s’adresse aux bons skieurs, à l’aise dans leur technique. Elle est pentue, parfois bosselée, bref, elle demande une certaine expérience et de la technique pour être domptée. Enfin, le nec plus ultra en matière de ski, la piste noire qui offre tout ce qu’un très bon skieur peut attendre d’un profil qui met à l’épreuve ses capacités. Mais attention, les conditions nivologiques peuvent fortement modifier ces appréciations dans un sens ou dans un autre. En cas de neige gelée, une piste bleue d’apparence accessible, peut se transformer en cauchemar pour un skieur peu à l’aise avec la prise d’angle de carres. D’un autre côté, une piste rouge, avec une neige fraiche damée devient envisageable pour un skieur aux portes de ce niveau technique.
Se repérer sur les pistes
On retrouve sur le terrain les informations stipulées sur la carte. La piste porte une couleur qui est indiquée sur les panneaux de signalétique (flèches de direction) et les balises rondes. Ces dernières, disposées régulièrement, indiquent aussi le nom de la piste ainsi qu’un numéro qui est décroissant à mesure que l’on descend. Ainsi, on sait à qu’elle distance on peut s’attendre : plus le chiffre de départ est élevé, plus la piste sera longue, CQFD. Le dispositif est complété par des jalons en bois ou en plastique de la même couleur que la piste, ils sont disposés à environ tous les 20 mètres afin de se repérer en cas de brouillard et ne pas sortir du domaine balisé.
Se familiariser avec les abréviations…
Sur la carte ou une fois sur les skis, on voit fleurir une multitude d’abréviations concernant les remontées mécaniques. Un téléski est indiqué : TK. Un télésiège débrayable se signale TSD alors qu’un télésiège classique dont les sièges tournent à la même vitesse que le câble, sans marquer un temps d’arrêt en gares, s’appelle un TSF (télésiège à pinces fixes). TC signifie « télécabine » et TF (ou TH) téléférique, ou téléphérique, les deux orthographes étant admises. Cet inventaire à la Prévert ne serait pas complet sans le DMC, Double Mono Câble, une télécabine qui utilise deux câbles porteurs et tracteurs (horizontaux), cette technologie permettant d’avoir à la fois des cabines de grande envergure et peu sensibles au vent (pas de ballant).
Par Franck Oddoux
Crédit : Tignes Dévelopement, Novat